Tsipras a-t-il trahi ?
Phase 1 : Tous les espoirs sont permis, la gauche de la gauche va modifier le rapport de forces en Europe entre tenants du libéralisme et de la rigueur budgétaire et partisans d'une politique de relance généreuse par le relèvement des salaires et l'investissement public.
Une alliance fraternelle entre notre "gauche de la gauche" et le parti grec Syriza. Manifestation contre l'austérité, c'est-à-dire contre la politique de Hollande de réduction du déficit et de la dette.
Phase 2 : Victoire de Syriza
Athènes, capitale de la gauche, sous-entendu la "vraie" gauche, pas celle de Hollande qui continue à vouloir réduire les déficits et la dette.
Phase 3 : Tsipras revient sur terre
Quand on est criblé de dettes dont on ne sait comment les rembourser, on peut toujours hausser le ton, on n'est pas entendu. C'est ce que Hollande avait compris avant même d'arriver au pouvoir. L'indépendance et l'autorité de la France passent par son désendettement. Tsipras, après la fuite des capitaux en Grèce, et les mises en garde de l'Eglise et des armateurs, a compris, lui aussi, qu'il devrait composer. Un traitre, lui aussi ?